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Quels sont les pays qui ne sont pas membres d’Interpol ?

INTERPOL est une importante organisation internationale qui assure la coopération des services chargés de l’application de la loi dans la lutte contre la criminalité internationale. Bien que la plupart des pays du monde en soient membres, certains ne le sont pas. Cela est dû à des facteurs politiques, juridiques ou autres qui les empêchent de participer à l’organisation. Dans cet article, nous allons voir quels sont les pays qui ne font pas partie d’Interpol et pourquoi cela est important pour comprendre la sécurité internationale.

Les pays membres d’Interpol

Interpol (Organisation internationale de police criminelle) est une organisation mondiale qui réunit 195 pays pour lutter contre la criminalité internationale. Elle n’a pas le pouvoir de mener des enquêtes ou de procéder à des arrestations, mais elle constitue un lien important entre les services nationaux chargés de l’application de la loi, en assurant l’échange d’informations et la coordination.

La plupart des pays du monde sont membres d’INTERPOL, ce qui leur permet d’accéder à la base de données internationale et de coopérer dans les enquêtes criminelles. L’adhésion à Interpol permet aux pays de publier des notices rouges Interpol pour traquer les criminels qui se cachent à l’étranger. Toutefois, il est important de noter que les pays non membres n’ont pas d’accès direct au système.

L’autorité d’Interpol 

Interpol n’a pas le pouvoir d’arrêter des individus, car ses fonctions se limitent à coordonner la coopération entre les services nationaux chargés de l’application de la loi. L’organisation apporte son soutien aux enquêtes criminelles et à l’échange d’informations, mais ne peut pas faire appliquer la loi ni procéder à des arrestations.

Chaque État membre décide de la manière de répondre aux notices rouges d’INTERPOL. Cela signifie que, bien qu’INTERPOL puisse demander la détention de personnes soupçonnées d’avoir commis des infractions, la décision d’arrestation est prise par les tribunaux nationaux ou les services chargés de l’application de la loi. Les pouvoirs d’INTERPOL dans les pays sont donc limités et l’organisation joue un rôle de médiateur dans les affaires internationales relatives aux droits de l’homme. 

Toutefois, si un pays n’est pas membre d’INTERPOL, il peut tout de même coopérer avec l’organisation en participant à certaines opérations et en échangeant des informations.

Quels sont les pays qui ne font pas partie d’INTERPOL ?

Alors qu’INTERPOL se targue de compter 195 pays membres, quelques nations ne font pas partie de cette organisation internationale de police.

Il s’agit des États membres des Nations Unies :

  • Palau
  • Tuvalu
  • la Micronésie

les États et organisations partiellement reconnus :

  • Taïwan
  • Abkhazie
  • Chypre du Nord
  • République arabe sahraouie démocratique
  • Ossétie du Sud
  • Ordre souverain militaire de Malte

Territoires non reconnus :

  • Somaliland
  • Transnistrie
  • Nagorno-Karabakh (Artsakh)

L’absence d’adhésion à Interpol signifie que ces pays ne peuvent pas utiliser toutes les possibilités offertes par l’organisation, en particulier en ce qui concerne la communication avec d’autres organismes chargés de l’application de la loi. Cela affecte également le traitement des mandats d’arrêt et des recherches internationales. 

Avantages de l’adhésion à INTERPOL

L’adhésion à INTERPOL offre aux pays des avantages considérables dans la lutte contre la criminalité. Tout d’abord, les pays membres ont accès à une base de données mondiale qui leur permet d’échanger rapidement des informations sur les malfaiteurs et les infractions. Cela est particulièrement important pour les pays confrontés à des problèmes liés aux notices rouges INTERPOL. Deuxièmement, INTERPOL encourage la coopération entre les services nationaux chargés de l’application de la loi, ce qui permet de répondre efficacement aux menaces internationales telles que le terrorisme, le trafic d’êtres humains et la criminalité liée à la drogue. L’adhésion permet également aux pays d’avoir accès à des formations et à des ressources qui accroissent le professionnalisme et l’efficacité des services chargés de l’application de la loi, ainsi qu’au soutien des avocats INTERPOL. Les pays non membres n’ont évidemment pas accès à ces possibilités. L’adhésion à Interpol permet également aux pays de bénéficier d’un soutien pour les questions liées aux mandats d’arrêt, ce qui les rend plus efficaces dans la lutte contre la criminalité internationale.

Kendall Coffey
Associé Principal
Kendall Coffey est un avocat expérimenté en matière d’extradition et de dossiers Interpol. Il a exercé en tant que procureur pour le District Sud de la Floride (États-Unis). Il a occupé le poste de président de la Conférence du District Sud de la Commission Judiciaire Fédérale de Floride. Il se spécialise dans les litiges complexes, tant au niveau du procès qu’en appel, dans diverses juridictions.

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